La VISION 2020 AMCRA est un plan ambitieux mais réaliste pour la politique des antibiotiques vétérinaires jusqu’en 2020.
Ce plan doit conduire à une consommation rationnelle d’antibiotiques pour l’ensemble des animaux, afin d’éviter une augmentation et une diffusion des résistances aux antibiotiques, et protéger ainsi la santé humaine et animale future.
Le plan a été développé en 2014 par les membres de l'AMCRA, comme texte de vision de la politique relative aux antibiotiques vétérinaires en Belgique.
Le Plan 2020 AMCRA fixe 3 objectifs de réduction en prenant l’année 2011 comme année de référence.
Ce plan doit conduire à une consommation rationnelle d’antibiotiques pour l’ensemble des animaux, afin d’éviter une augmentation et une diffusion des résistances aux antibiotiques, et protéger ainsi la santé humaine et animale future.
Le plan a été développé en 2014 par les membres de l'AMCRA, comme texte de vision de la politique relative aux antibiotiques vétérinaires en Belgique.
Le Plan 2020 AMCRA fixe 3 objectifs de réduction en prenant l’année 2011 comme année de référence.
Trois objectifs
50% d'antibiotiques en moins d'ici à 2020 - Objectif I
75% d’antibiotiques critiques en moins d’ici 20 -
Objectif II
50% d'aliments médicamenteux en moins d'ici à 2017 - Objectif III
Sept points d'action
Pour atteindre ces objectifs, 7objectifs opérationnels ont également été fixés dans la Vision 2020 AMCRA.
La Vision 2020 fixe ainsi les lignes directrices de la politique relative à l’usage et aux résistances aux antibiotiques vétérinaires en Belgique.
La Vision 2020 fixe ainsi les lignes directrices de la politique relative à l’usage et aux résistances aux antibiotiques vétérinaires en Belgique.
L’enregistrement de l’usage des antibiotiques au niveau de l’élevage individuel est essentiel pour savoir qui utilise combien d’antibiotiques et où. Pour atteindre les objectifs de réduction, AMCRA a participé au développement d’un système national de collecte des données en 2016
L’AFMPS a développé avec le soutien de l’AFSCA le système de collecte des données « Sanitel-Med ». L’enregistrement de l’usage des antibiotiques est obligatoire pour les veaux de boucherie, les porcs, les poulets de chair et les poules pondeuses depuis le 27 février 2017. Les secteurs du bétail laitier et du bétail viandeux sont libres d’utiliser ou non ce système. Les autorités souhaitent aussi faire rapport de la consommation d’antibiotiques en médecine vétérinaire aux diverses instances nationales et européennes. Elles souhaitent ce faisant répondre aux recommandations de l’ESVAC et aux directives de la Commission européenne.
Le système de collecte des données « Registre AB » enregistre depuis 2014 la consommation d’antibiotiques et d’aliments médicamenteux aux antibiotiques dans le secteur porcin pour les entreprises Certus. Actuellement, le Registre AB est ouvert aux membres propres, aux membres de CodiplanPLUS Varken et Colruyt et à toute participation volontaire. Le secteur avicole est affilié au Registre depuis le 15 mai 2017, via Belplume.
IKM Vlaanderen est également adhéré au Registre AB depuis le 1 octobre 2018 pour rendre opérationnel l’enregistrement des antibiotiques dans les exploitations laitières.
En Wallonie, l’ARSIA et l’AWE ont décidé de développer conjointement le système « Bigame ». Ce système enregistre la consommation d’antibiotiques au niveau des élevages bovins wallons. La QFL invite également ses membres à adhérer à Bigame.
L’analyse des données d’usage des antibiotiques, collectées par le Registre AB, Bigame et Sanitel-Med, est assurée par une « unité d’analyse des données d’usage des antibiotiques d'AMCRA », créée à cet effet en mai 2014.
Cette unité soutient aussi le contrôle qualité des données fournies et le traitement du contenu des rapports au niveau des éleveurs et des fournisseurs.
Le système de collecte des données « Registre AB » enregistre depuis 2014 la consommation d’antibiotiques et d’aliments médicamenteux aux antibiotiques dans le secteur porcin pour les entreprises Certus. Actuellement, le Registre AB est ouvert aux membres propres, aux membres de CodiplanPLUS Varken et Colruyt et à toute participation volontaire. Le secteur avicole est affilié au Registre depuis le 15 mai 2017, via Belplume.
IKM Vlaanderen est également adhéré au Registre AB depuis le 1 octobre 2018 pour rendre opérationnel l’enregistrement des antibiotiques dans les exploitations laitières.
En Wallonie, l’ARSIA et l’AWE ont décidé de développer conjointement le système « Bigame ». Ce système enregistre la consommation d’antibiotiques au niveau des élevages bovins wallons. La QFL invite également ses membres à adhérer à Bigame.
L’analyse des données d’usage des antibiotiques, collectées par le Registre AB, Bigame et Sanitel-Med, est assurée par une « unité d’analyse des données d’usage des antibiotiques d'AMCRA », créée à cet effet en mai 2014.
Cette unité soutient aussi le contrôle qualité des données fournies et le traitement du contenu des rapports au niveau des éleveurs et des fournisseurs.
Les propositions de mesures correctives à l’échelon des exploitations peuvent contribuer de manière importante à une réduction de la consommation d’antibiotiques
Le vétérinaire (de guidance) de l’exploitation, en collaboration avec l’éleveur, établira un plan adapté à la situation et aux besoins actuels de cette exploitation. Les points d’amélioration potentiels concernent la gestion, l’hébergement, la biosécurité, l’hygiène, le statut de vaccination, l’alimentation, …L’intensification du diagnostic, la constitution d’un historique diagnostique par exploitation et la mise au point d’un schéma de prévention et de traitement par diagnostic sont également des aspects importants.
Il est essentiel ce faisant que des objectifs soient fixés et qu’une évaluation périodique permette de suivre les évolutions, en entraînant, lorsque c’est nécessaire, une adaptation du plan ou des objectifs. Un prototype de plan sanitaire générique a été développé pour la Flandre par DGZ en collaboration avec la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Gand et financé par le Fonds Sanitaire, et pour la Wallonie par l’ARSIA. Cette application a été mise au point pour faciliter le suivi, par le vétérinaire, des constatations et des points d'action et ce, en laissant ensuite un résumé écrit chez l’éleveur.
Le plan d’approche propose des actions pour aborder les problèmes pathologiques au sein de l'exploitation. Après avoir posé son diagnostic, le vétérinaire propose une thérapie qui prend en compte un usage rationnel des antibiotiques et il opte pour une thérapie selon les directives du vadémécum AMCRA. Pour lutter contre les infections (diffusion dans ou en dehors de l’exploitation), des mesures de biosécurité sont également prises. On cherche ensuite une approche préventive pour réduire l’usage des antibiotiques. Ce plan d’approche peut être intégré dans le plan sanitaire de l’exploitation.
L’AMCRA a développé unexemple de plan d’approche en concertation avec un groupe d’experts.
Il est essentiel ce faisant que des objectifs soient fixés et qu’une évaluation périodique permette de suivre les évolutions, en entraînant, lorsque c’est nécessaire, une adaptation du plan ou des objectifs. Un prototype de plan sanitaire générique a été développé pour la Flandre par DGZ en collaboration avec la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Gand et financé par le Fonds Sanitaire, et pour la Wallonie par l’ARSIA. Cette application a été mise au point pour faciliter le suivi, par le vétérinaire, des constatations et des points d'action et ce, en laissant ensuite un résumé écrit chez l’éleveur.
Le plan d’approche propose des actions pour aborder les problèmes pathologiques au sein de l'exploitation. Après avoir posé son diagnostic, le vétérinaire propose une thérapie qui prend en compte un usage rationnel des antibiotiques et il opte pour une thérapie selon les directives du vadémécum AMCRA. Pour lutter contre les infections (diffusion dans ou en dehors de l’exploitation), des mesures de biosécurité sont également prises. On cherche ensuite une approche préventive pour réduire l’usage des antibiotiques. Ce plan d’approche peut être intégré dans le plan sanitaire de l’exploitation.
L’AMCRA a développé unexemple de plan d’approche en concertation avec un groupe d’experts.
Le benchmarking contribue dans une large mesure à la sensibilisation des secteurs, pour les accompagner vers un usage réduit des antibiotiques
Il existe plusieurs méthodes pour calculer la consommation d’AB dans les élevages. En Belgique, partenaires du secteur et autorités ont opté pour la valeur BD100, qui indique le nombre de jours de traitement par période de 100 jours ou, autrement dit, le pourcentage de jours de traitement.
L’usage des antibiotiques est calculé de manière standardisée pour chaque exploitation, de sorte que l’on puisse comparer valablement les exploitations entre elles. Les utilisateurs peuvent faire l’objet d’un benchmarking en définissant le percentile de la BD100 moyenne par exploitation et catégorie animale pour la répartition globale de toutes les BD100 moyennes pour la catégorie animale concernée.
On peut également effectuer un benchmarking pour les codes de couleur (jaune, orange ou rouge) attribués aux antibiotiques.
Les pratiques de prescription, d’administration ou de fourniture des vétérinaires peuvent elles aussi faire l’objet d’un benchmarking.
En fonction de la zone dans laquelle se trouve une exploitation (zone d’action, de signalement ou zone sûre), des mesures peuvent être prises en vue d’un usage réduit ou sûr.
Vous trouverez davantage d'informations sur l'analyse de l'utilisation des antibiotiques ici.
L’usage des antibiotiques est calculé de manière standardisée pour chaque exploitation, de sorte que l’on puisse comparer valablement les exploitations entre elles. Les utilisateurs peuvent faire l’objet d’un benchmarking en définissant le percentile de la BD100 moyenne par exploitation et catégorie animale pour la répartition globale de toutes les BD100 moyennes pour la catégorie animale concernée.
On peut également effectuer un benchmarking pour les codes de couleur (jaune, orange ou rouge) attribués aux antibiotiques.
Les pratiques de prescription, d’administration ou de fourniture des vétérinaires peuvent elles aussi faire l’objet d’un benchmarking.
En fonction de la zone dans laquelle se trouve une exploitation (zone d’action, de signalement ou zone sûre), des mesures peuvent être prises en vue d’un usage réduit ou sûr.
Vous trouverez davantage d'informations sur l'analyse de l'utilisation des antibiotiques ici.
Promotion de l’intérêt et du recours à des alternatives aux antibiotiques, par exemple les vaccins
Plus aucun antibiotique ne devrait comporter d’indication préventive.
L’usage préventif des antibiotiques consiste en un usage sur des animaux cliniquement sains, pour lesquels aucun diagnostic d’infection clinique n’a été établi. L’usage métaphylactique des antibiotiques consiste à les utiliser pour contrôler la diffusion d’une infection constatée cliniquement parmi un groupe d’animaux (OMS, 2017).
Pour les produits comportant encore une indication préventive, la notice devrait être adaptée à court terme. Pour ce faire, une initiative paneuropéenne est recommandée, pour que ces adaptations interviennent dans tous les pays européens et parce que de nombreux enregistrements sont déjà gérés au niveau européen.
L’industrie pharmaceutique suspendra également tout marketing concernant l’usage préventif des antibiotiques. Pour prévenir l’usage des antibiotiques, il est possible de recourir à des alternatives, comme des vaccins, une bonne hygiène et une bonne biosécurité au sein de l'exploitation. Les mesures de prévention sont également abordées en détail dans les directives aux vétérinaires pour le bon usage des antibiotiques (e-vademecum).
L’intérêt et l’usage des vaccins, basés sur un diagnostic adéquat, peuvent être promus, tout comme l’usage des produits sans antibiotiques. À cet effet, il devrait être permis que l’industrie pharmaceutique délivre directement aux responsables des animaux des informations sur les médicaments sans antibiotiques. La politique européenne en matière d’harmonisation de l’enregistrement et de la disponibilité des médicaments dans les différents États membres doit se poursuivre, afin d’améliorer la disponibilité des médicaments vétérinaires enregistrés, notamment pour le « minor use - minor species ».
L’usage préventif des antibiotiques consiste en un usage sur des animaux cliniquement sains, pour lesquels aucun diagnostic d’infection clinique n’a été établi. L’usage métaphylactique des antibiotiques consiste à les utiliser pour contrôler la diffusion d’une infection constatée cliniquement parmi un groupe d’animaux (OMS, 2017).
Pour les produits comportant encore une indication préventive, la notice devrait être adaptée à court terme. Pour ce faire, une initiative paneuropéenne est recommandée, pour que ces adaptations interviennent dans tous les pays européens et parce que de nombreux enregistrements sont déjà gérés au niveau européen.
L’industrie pharmaceutique suspendra également tout marketing concernant l’usage préventif des antibiotiques. Pour prévenir l’usage des antibiotiques, il est possible de recourir à des alternatives, comme des vaccins, une bonne hygiène et une bonne biosécurité au sein de l'exploitation. Les mesures de prévention sont également abordées en détail dans les directives aux vétérinaires pour le bon usage des antibiotiques (e-vademecum).
L’intérêt et l’usage des vaccins, basés sur un diagnostic adéquat, peuvent être promus, tout comme l’usage des produits sans antibiotiques. À cet effet, il devrait être permis que l’industrie pharmaceutique délivre directement aux responsables des animaux des informations sur les médicaments sans antibiotiques. La politique européenne en matière d’harmonisation de l’enregistrement et de la disponibilité des médicaments dans les différents États membres doit se poursuivre, afin d’améliorer la disponibilité des médicaments vétérinaires enregistrés, notamment pour le « minor use - minor species ».
Une campagne de sensibilisation massive et de longue durée est nécessaire afin d’informer en continu tous les acteurs de la nécessité d’un changement au niveau de l’usage des antibiotiques et de l’existence d’alternatives
La sensibilisation et la communicationfigurent parmi les principales missions d’AMCRA. Dans ce cadre, des avis et directivesont été rédigés, qui doivent mener à une baisse de consommation des antibiotiques vétérinaires en Belgique.
AMCRA part également sur les routes et propose des roadshows pour informer les vétérinaires et les éleveurs concernant la politique relative aux antibiotiques vétérinaires, leur bon usage et les solutions permettant d’améliorer la gestion. Si vous souhaitez de plus amples informations sur les prochaines initiatives, n’hésitez pas à nous contacter viainfo@amcra.be !
AMCRA a également lancé, en collaboration avec Plattelands-TV, une campagne de sensibilisationsemi-nationalepour le secteur des animaux de compagnie et le secteur des animaux de production.
Tous les partenaires au sein d’AMCRA collaborent et se renforcent mutuellement pour concrétiser cet objectif.
Si vous voulez plus d'information sur de futures initiatives, contactez-nous via info@amcra.be!
AMCRA part également sur les routes et propose des roadshows pour informer les vétérinaires et les éleveurs concernant la politique relative aux antibiotiques vétérinaires, leur bon usage et les solutions permettant d’améliorer la gestion. Si vous souhaitez de plus amples informations sur les prochaines initiatives, n’hésitez pas à nous contacter viainfo@amcra.be !
AMCRA a également lancé, en collaboration avec Plattelands-TV, une campagne de sensibilisationsemi-nationalepour le secteur des animaux de compagnie et le secteur des animaux de production.
Tous les partenaires au sein d’AMCRA collaborent et se renforcent mutuellement pour concrétiser cet objectif.
Si vous voulez plus d'information sur de futures initiatives, contactez-nous via info@amcra.be!
Un contrôle, une intervention appropriée auprès des contrevenants et un rapportage des résultats des contrôles sont nécessaires pour soutenir la réalisation des objectifs de réduction d’ici 2020
Les autorités de contrôle peuvent mener des contrôles supplémentaires concernant
- la réserve de médicaments présente dans les exploitations et la réserve de médicaments chez les vétérinaires, sur la base de la législation en vigueur et des recommandations d’AMCRA.
- le lancement de traitements en adéquation avec les exigences de l’arrêté royal du 21 juillet 2016 relatif aux conditions d’usage des antibiotiquesd’importance critique et tel que préconisé dans les vademecum AMCRA.
- le bon enregistrement de l’usage des antibiotiques dans les systèmes de collecte des données opérationnels.
-le taux d’occupation. Dans de nombreuses exploitations (porcs, volailles, veaux), il a été constaté que le taux d’occupation est trop élevé. Cela engendre des effets particulièrement négatifs sur la santé animale et cela constitue un facteur de risque d’un usage accru des antibiotiques.
-l'âge de sevrage des porcs. Dans de nombreuses exploitations porcines (en particulier dans le système des 4 semaines), les porcelets sont sevrés trop tôt. La norme légale est de 28 jours, mais un sevrage à 21 jours est permis en cas d’hébergement particulier. La réalité est que de nombreux porcelets sont sevrés à 3 semaines (21 jours), mais dans les cohortes, la moitié des animaux (les dernier-né) n’ont en fait encore que 19 ou 20 jours. Cela va à l’encontre de toute réglementation. Par ailleurs, des études ont révélé qu’un âge de sevrage trop précoce constitue un facteur explicatif majeur d’une consommation élevée d’antibiotiques.
Les autorités de contrôle devront :
- prendre des mesuresen cas d’infractions répétées
- faire un rapport régulier des résultats des contrôles.
- la réserve de médicaments présente dans les exploitations et la réserve de médicaments chez les vétérinaires, sur la base de la législation en vigueur et des recommandations d’AMCRA.
- le lancement de traitements en adéquation avec les exigences de l’arrêté royal du 21 juillet 2016 relatif aux conditions d’usage des antibiotiquesd’importance critique et tel que préconisé dans les vademecum AMCRA.
- le bon enregistrement de l’usage des antibiotiques dans les systèmes de collecte des données opérationnels.
-le taux d’occupation. Dans de nombreuses exploitations (porcs, volailles, veaux), il a été constaté que le taux d’occupation est trop élevé. Cela engendre des effets particulièrement négatifs sur la santé animale et cela constitue un facteur de risque d’un usage accru des antibiotiques.
-l'âge de sevrage des porcs. Dans de nombreuses exploitations porcines (en particulier dans le système des 4 semaines), les porcelets sont sevrés trop tôt. La norme légale est de 28 jours, mais un sevrage à 21 jours est permis en cas d’hébergement particulier. La réalité est que de nombreux porcelets sont sevrés à 3 semaines (21 jours), mais dans les cohortes, la moitié des animaux (les dernier-né) n’ont en fait encore que 19 ou 20 jours. Cela va à l’encontre de toute réglementation. Par ailleurs, des études ont révélé qu’un âge de sevrage trop précoce constitue un facteur explicatif majeur d’une consommation élevée d’antibiotiques.
Les autorités de contrôle devront :
- prendre des mesuresen cas d’infractions répétées
- faire un rapport régulier des résultats des contrôles.
Le monitoring des antibiorésistances doit révéler les évolutions dans le temps et l’apparition éventuelle de nouveaux modèles de résistance. Un lien doit par ailleurs être prévu avec les données d’usage disponibles.
Il est essentiel que, outre une approche intégrée de l’usage des antibiotiques, on contrôle l’apparition des résistances et qu’on l’associe aux données relatives à l’usage des antibiotiques. Dans ce cadre, toutes les données de résistance en possession des exploitations, des autorités, des universités, de l’ARSIA/DGZ, des laboratoires, etc. doivent être rendues publiques, pour qu’elles puissent contribuer à l’analyse et à la publication des résultats.
Il est également essentiel d’œuvrer à l’harmonisation de la réalisation, de l’interprétation et du rapportage des déterminations de susceptibilité.
Par ailleurs, il convient de continuer à investir dans la recherche de tous les facteurs (antibactériens et autres) qui peuvent favoriser ou entraver la sélection et la diffusion des résistances, et du lien entre l’usage des antibiotiques chez les animaux et l’apparition de résistances chez l’homme.
En Belgique, l’apparition des résistances est actuellement contrôlée pour différentes bactéries isolées de diverses espèces animales et de viande provenant de ces animaux.
Il est également essentiel d’œuvrer à l’harmonisation de la réalisation, de l’interprétation et du rapportage des déterminations de susceptibilité.
Par ailleurs, il convient de continuer à investir dans la recherche de tous les facteurs (antibactériens et autres) qui peuvent favoriser ou entraver la sélection et la diffusion des résistances, et du lien entre l’usage des antibiotiques chez les animaux et l’apparition de résistances chez l’homme.
En Belgique, l’apparition des résistances est actuellement contrôlée pour différentes bactéries isolées de diverses espèces animales et de viande provenant de ces animaux.